Retour à la case départ.
La vie est un éternel enchaînement, et quand enfin le papillon ouvre ses ailes et s'envole, il se retrouve seul. Et seulement ce jour ce mot SEUL prend tout son sens. Tout au long de sa vie elle a toujours protégé sous une auréole d'amour et d'amis. Avant la naissance, elle a pu compter sur la chaleur du ventre de sa mère, après la naissance il y a toujours quelqu'un pour lui donner la main, pour la porter, la supporter et l'aider.
Mais quand enfin l'étape qu'elle a attendu toute sa vie arrive, elle se retrouve seul. Oui elle est indépendante, mais à quel pris.
Au prix de se coucher tous les soirs seule dans son lit vide, de regarder dehors les gens passés sans voir personne, de devoir se taire parce qu'elle n'a plus personne à qui parler.
C'est au final ce silence constant qui est le plus pesant.
Mais 5 jours c'est quoi sur une année, pour que je puisse déjà juger de mon état? C'est de la poussière.
Qui vivra verra.
Article de merde tout sa pour dire que j'ai attaqué les cours dans un nouveau contexte, un nouveau lieu de vie, un nouveau lit, une nouvelle ville, un nouveau vélo, un nouveau balcon, une nouvelle vue, un nouveau placard, de nouveaux cahiers de cours, un nouvel écran d'ordinateur, un nouveau rideau...
Manque juste de trouver un nouveau sac à main.
L'IUT ou je suis me plaît beaucoup, à chaque cours je m'imagine dans quelques années a appliquer ce que j'apprends. Et dans ma tête se dessine de nouvelles ébauches de mon avenir, et qui sait, peut être que le mot architecte s'effacera, laissant la place a celui d'ingénieur, de maître d'ouvrage, d'une étudiante sortant d'un DUT génie civil.
Qui vivra verra.
PS : ce matin j'ai pris en flagrant délit un écureuil sauter d'un arbre a un autre.