Remembering you standing quiet in the rain as. I ran to your heart to be near and we kissed as.

11:45

Si elle devait commencer quelque que part elle dirait qu’il faut être sadique pour ressentir le besoin d’avoir le cœur qui fait mal. Mais si cette pensée, cette envie, était juste la seule façon qu’elle avait trouvé pour dire qu’elle a juste besoin de sentir son cœur battre, se serrer à la vue de l’être aimée, sentir cette boule dans le ventre, ce papillon qui prend son envol lorsqu’il lui volera un baiser. Il parait que la chute des gens ne fait pas de bruit. De son côté, elle donnerait tout pour remplacer ces silences par des sourires, des rires, des regards, un rythme qui ne cesse jamais. Elle en revient toujours au même point, la fuite comme unique solution. Comme si tourner la page alors qu’elle est à peine terminée de remplir lui donnera une chance d’en écrire une plus belle. Comme si s’éloigner des gens qui se rapproche de ce qu’elle rêve, pendant qu’elle reste sur le bord du quai lui donnera une nouvelle destination. Comme si juste dire « merde » l’empêchera de pleurer ce soir. La même scène qui se répète, et malgré les espoirs, les larmes elles sont toujours là. La vie comme une cinéma, juste une fois. Elle se dit que si des gens sont capable d’écrire, de jouer, de filmer, de regarder ces scènes-là, c’est que quelque part elles doivent bien exister, et pas juste être la représentation du rêve le plus fou d’un scénariste ordinaire. Elle pourrait écrire ce genre d’histoire, comme si c’était elle le personnage principale. Comme si c’était sa vie, comme si c’était son rêve, sa folie, juste une fois. Elle s’interdit de penser que peut être elle n’entendra jamais ses bruits, jamais ses rires si particulier. Comment avoir des raisons de continuer si on perd l’espoir d’un jour voir nos rêves se réaliser. Elle s’interdira pour ce soir quelque pensée que ce soit de toute façon. C’est mieux ainsi.

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